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Assurer les risques liés à l’économie à la demande : un rôle tout trouvé pour les captives

Tout comme la nature du travail continue de changer, y compris la croissance rapide de l’emploi à la pige ou à la demande, les risques font de même. Il est important de gérer ces risques et de leur trouver un financement approprié pour soutenir la croissance de l’économie à la demande et de l’économie du partage.

Tout comme la nature du travail continue de changer, y compris la croissance rapide de l’emploi à la pige ou à la demande, les risques font de même. Il est important de gérer ces risques et de leur trouver un financement approprié pour soutenir la croissance de l’économie à la demande et de l’économie du partage. Les captives constituent une source de capital de risque que de nombreuses entreprises de l’économie à la demande peuvent négliger.

Le travail temporaire ou à court terme dans les secteurs de l’économie à la demande, allant du partage de domicile au covoiturage en passant par les services professionnels, devient de plus en plus attrayant pour les particuliers et pour les entreprises qui passent des contrats avec eux. Selon Intuit, 80 % des grandes entreprises américaines prévoient de faire davantage appel à une main-d’œuvre flexible et à des employés non traditionnels au cours des prochaines années. En 2021, au moins 59 millions d’Américains ont travaillé à la pige, contribuant pour plus de 1,3 billion de dollars à l’économie américaine, selon une étude menée par Upwork.

Les emplois dans les secteurs de l’économie du partage et de l’économie à la demande varient considérablement. Les activités exercées dans ces secteurs comprennent la location de pair à pair – comme l’emprunt d’un vélo ou d’un outil, ou le partage de domicile –, la mobilité et le covoiturage pour le transport, la livraison de nourriture ou d’autres biens, ainsi que des services spécialisés comme la rédaction, l’informatique et le conseil.

De par sa nature, l’économie à la demande peut être difficile à assurer pour les assureurs traditionnels. Par exemple, dans le cadre du partage de domicile, l’actif assuré peut être à la fois un bien personnel et un bien à usage commercial pendant des périodes précises au cours d’une année donnée. De plus, les entreprises numériques de l’économie à la demande présentent généralement une « asymétrie d’information » – elles possèdent beaucoup plus de connaissances et de données sur la dynamique de leurs marchés que les entités extérieures. Pour ces raisons, les sociétés captives peuvent être particulièrement utiles pour financer les risques liés à l’économie à la demande.

La plupart des entreprises du secteur de l’économie du partage et de la mobilité sont là pour simplifier la vie des gens et la rendre plus pratique, qu’il s’agisse d’élargir les options de mobilité et de micromobilité ou de faciliter l’utilisation d’actifs personnels pour générer des revenus. Derrière cette simplicité se cache une certaine complexité. C’est là que les captives peuvent intervenir, car elles permettent la flexibilité dont un secteur émergent a besoin, couplée à la capacité de résoudre les risques traditionnels et émergents.

 

Les risques liés à l’économie à la demande sont divers et multiples

Les risques liés à l’économie à la demande et à l’économie du partage varient considérablement et touchent de nombreux secteurs d’activité. Voici quelques exemples d’emplois et d’exposition à ces risques :

Hébergement et partage de domicile : ce secteur présente des risques non seulement pour les hôtes qui louent leurs propriétés, mais aussi pour les clients. Les hôtes peuvent subir des dommages matériels causés par les clients, tout en étant potentiellement responsables des conditions qui entraînent des dommages matériels ou des lésions corporelles causés par un tiers. Les clients, quant à eux, peuvent subir des pertes matérielles ou des blessures lorsqu’ils occupent le domicile d’un hôte.

Livraison de nourriture et de colis : certaines entreprises de livraison emploient des livreurs qui utilisent leur propre véhicule. Les risques liés aux biens et à la responsabilité civile peuvent découler du comportement du conducteur sur la route et de ses interactions avec les clients. Les risques automobiles des non-propriétaires comprennent les pertes résultant d’un manque d’entretien ou d’un dysfonctionnement du véhicule du conducteur. Une mauvaise manipulation pendant le transport et la livraison peut également endommager ou contaminer les articles commandés.

Transport/covoiturage/véhicules autonomes : le secteur de la mobilité de l’économie du partage présente plusieurs secteurs de risque. Les entreprises de covoiturage, comme de nombreuses entreprises de livraison, emploient des conducteurs qui utilisent leur propre véhicule. Le transport utilisant des véhicules autonomes peut causer d’importants dommages matériels à l’assuré et à des tiers. Malgré le degré de technicité des capteurs et des véhicules connectés, des accidents impliquant des véhicules autonomes continuent de se produire.

Services professionnels à la pige : ce secteur diversifié peut présenter des risques allant de la responsabilité civile professionnelle aux dommages matériels directs en passant par la responsabilité civile liée aux cyberrisques.

 

Un rôle pour les captives

Le rôle traditionnel d’une captive – assurer les risques de sa société mère – est pertinent pour les entreprises de l’économie à la demande. Un avantage plus important, toutefois, réside dans la flexibilité financière que les captives confèrent aux entreprises de l’économie à la demande, en leur offrant des options de couverture qu’elles n’auraient peut-être pas eues autrement.

Les captives sont bien connues pour fournir une source stable de financement avant sinistre pour les risques émergents, qui peut fluctuer selon l’appétence pour le risque des assureurs d’entreprises. Les taux d’une telle couverture, lorsqu’elle est offerte sur le marché des assurances des entreprises, peuvent être volatils, tandis que les captives peuvent souvent souscrire de nouveaux risques pour une prime moins élevée.

En tant qu’entités d’assurance réglementées, les captives peuvent également soutenir des occasions de revenus supplémentaires pour les sociétés mères de l’économie à la demande. Par exemple, les entreprises de partage de domicile pourraient offrir des produits d’assurance qui répondent à des besoins non comblés, comme une garantie habitation ou une assurance voyage. Les entreprises de covoiturage pourraient proposer une tarification dynamique en fonction de l’utilisation, si leur assureur de façade est d’accord. La flexibilité est un pilier de l’économie à la demande, et les captives offrent un soutien financier solide pour maintenir les secteurs de l’économie à la demande.

Pour plus d’information, téléchargez « The Definitive Guide to Captive Insurance » ou communiquez avec votre représentant Marsh.