Par Hans Swolin ,
Codirecteur, groupe d’expertise des risques transactionnels, régions EMOA
02/23/2023
Le premier semestre a été caractérisé par des processus de vente aux enchères axés sur les vendeurs très concurrentiels, souvent pour des transactions de plus grande valeur. La demande accrue de solutions d’assurance contre les risques transactionnels au cours de cette période a permis aux assureurs d’être plus sélectifs quant aux transactions pour lesquelles ils souhaitaient être en concurrence et aux durées des contrats pour lesquelles ils s’engageraient auprès d’assurés potentiels.
Il y a eu un changement important dans l’activité au cours du deuxième semestre de 2022, en raison de nombreux événements géopolitiques et macroéconomiques en Europe et ailleurs dans le monde. Dans certains pays et certaines régions de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique, notamment au Royaume-Uni, en Italie et en Europe centrale et orientale, les volumes de transactions globaux observés par Marsh sont demeurés largement constants en 2022, comparativement à l’année précédente. Dans de nombreuses autres régions, y compris les pays nordiques, la région du Benelux et l’Allemagne, il y a eu une réduction importante des volumes de transactions par rapport à 2020 et 2021. Dans l’ensemble de la région EMOA, les échéanciers de transaction ont été considérablement prolongés au cours du deuxième semestre de 2022 avec, généralement, un glissement du pouvoir de négociation du côté vente vers le côté achat. Ce phénomène s’est manifesté plus particulièrement par des évaluations plus faibles et une diminution du rythme et des échéanciers des transactions. Ce ralentissement des échéanciers de transaction a mené à un plus petit nombre de placements dans le cadre d’un processus officiel de souscription, bien que, en raison d’un premier semestre de l’année plus achalandé, le nombre total de polices placées dans la région EMOA ait été stable comparativement à 2021.