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La Climate Week NYC : un appel à l’action

Nous avons atteint le point où le coût de l’inaction climatique est plus élevé que le coût de l’action climatique. Le thème de la Climate Week NYC de cette année tient en deux mots : It’s time (il est temps).

Alors que les records continuent d’être battus sur le front du climat mondial – pour la hausse des températures, le réchauffement des océans, l’élévation du niveau de la mer, la perte de glace de la mer Antarctique et le recul des glaciers –, la Climate Week NYC de cette année se déroule dans un contexte sombre. 

Nous avons atteint le point où le coût de l’inaction climatique est plus élevé que le coût de l’action climatique. Le thème de la Climate Week NYC de cette année tient en deux mots : It’s time (il est temps).

Partout dans le monde, nous subissons les conséquences de la première année de dépassement de la limite de 1,5 oC fixée pour le réchauffement. En juin, l’Allemagne a connu des inondations dévastatrices, tandis que les fortes pluies associées au typhon Gaemi ont provoqué des crues soudaines et généralisées aux Philippines en juillet. L’Amérique du Sud et l’Afrique subsaharienne ont connu les périodes les plus chaudes jamais enregistrées au premier semestre. Aux États-Unis, près de 30 000 incendies ont brûlé plus de 5,2 millions d’hectares au cours de l’année écoulée, soit une augmentation de 37 % par rapport à la moyenne décennale de 3,8 millions d’hectares.

Le changement climatique continue d’avoir une incidence dévastatrice sur les populations du monde entier, modifiant notre mode de vie et influençant notre façon de faire des affaires. Les chaînes d’approvisionnement mondiales sont mises à l’épreuve par l’évolution du paysage des risques, ce qui concerne non seulement le commerce et les opérations à l’échelle mondiale, mais aussi les systèmes alimentaires et, en fin de compte, la santé des citoyens.

Dans le cadre de notre cheminement vers la transition, nous sommes arrivés à un point où nous devons non seulement atténuer les répercussions du changement climatique, mais aussi trouver des moyens de nous adapter aux changements durables de notre climat, dont certains commencent déjà à se faire sentir.

Des modes de vie durables devront être soutenus par des moyens de faire des affaires résilients. Les entreprises doivent comprendre leurs vulnérabilités et agir en fonction de ces connaissances dans le cadre de leur planification stratégique et de leur préparation à l’avenir. La voie de l’adaptation pour les entreprises est abordée plus en détail dans le rapport de Marsh qui sera publié prochainement et qui s’intitule « How businesses can become more resilient to the physical impacts of climate change » (comment les entreprises peuvent devenir plus résilientes face aux effets physiques du changement climatique).

Du 22 au 29 septembre, le groupe de travail sur le climat, en partenariat avec l’Assemblée générale des Nations Unies, accueillera une délégation mondiale de chefs d’entreprise, de décideurs politiques et de représentants sociaux de tous âges et de tous horizons à la Climate Week NYC. Ce groupe prendra part à plus de 600 séances. Au cours de « The Hub Live », qui se déroulera le lundi et le mardi, 1 000 des leaders les plus influents dans les secteurs des affaires, des gouvernements et du climat exploreront quatre domaines clés :

  • La nouvelle révolution industrielle
  • La transition énergétique et des transports
  • La nature, les systèmes alimentaires et la santé
  • Le leadership et la croissance verte

La gestion des risques et le renforcement de la résilience doivent rester des piliers essentiels dans toutes les discussions, afin de garantir un avenir sûr et durable :

  • La nouvelle révolution industrielle : Un changement sociétal aussi important que la transition énergétique n’a pas été observé depuis le début du 20e siècle. La révolution industrielle a démontré notre capacité à changer notre façon de vivre, d’apprendre, de construire et de faire des affaires en saisissant les occasions et en adoptant l’innovation. Aujourd’hui, alors que nous nous tournons vers une économie verte, nous devons le faire à nouveau – de toute urgence. Pour ouvrir la voie au changement, nous devons continuer à trouver des moyens d’atténuer et de transférer les risques associés.
  • La transition énergétique et des transports : Les transports sont devenus un véritable nœud pour la transition énergétique. Le secteur des transports demeure l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre. Cependant, l’intersection entre le secteur des entreprises et celui des transports a permis au secteur des entreprises de stimuler le changement. La décarbonation de la logistique a joué un rôle clé dans la transition. Pour aller plus loin, les institutions financières et le secteur de l’assurance devront soutenir le développement d’approches plus intelligentes et plus intégrées en matière de transport carboneutre. 
  • La nature, les systèmes alimentaires et la santé : Le changement climatique est reconnu comme la plus grande crise de santé publique de notre époque. En plus des émissions de carbone, le changement climatique peut être mesuré par les effets qu’il a sur la vie humaine, souvent par le biais de pénuries de nourriture et d’eau, ainsi que sur la santé et le bien-être. La préservation de la nature est essentielle pour réduire les émissions et restaurer les systèmes alimentaires. Les changements climatiques actuels et prévus montrent que les entreprises devront adapter leurs activités à l’avenir, pour leur propre résilience et pour le bien de la population. Il est essentiel de comprendre les risques actuels et les risques associés à un nouveau paysage.
  • Le leadership et la croissance verte : Pour que la transition prenne véritablement de l’ampleur, il faudra dissiper les réticences des bailleurs de fonds. La transition exige que les solutions et les technologies soient financées à grande échelle, tandis que les bailleurs de fonds veulent s’assurer que les solutions sont effectivement évolutives. Le secteur de l’assurance jouera un rôle essentiel en aidant à réduire les risques liés à ces solutions et technologies tout en renforçant la résilience pendant la transition. 

Les membres de la haute direction de Marsh McLennan prendront part à un certain nombre de discussions pratiques lors de la Climate Week NYC, explorant le rôle que joue le secteur de l’assurance dans tous ces thèmes, par le biais de la réduction des risques des projets visant à soutenir la transition climatique. Les organisations demeurent confrontées à deux questions clés :

  • Comment obtenir le financement adéquat? 
  • Et l’assurance pourrait-elle être un outil plus important pour accélérer le déploiement du capital?

Au cours de ces discussions, les membres de la haute direction de Marsh McLennan donneront des exemples sur les réalités de l’appétit pour le risque, les défis et les implications, et sur la façon de débloquer ces occasions de transition émergentes.

Le secteur de l’assurance devra mettre au point des moyens novateurs, robustes et parfois inédits pour soutenir les ambitions dans ces domaines. Ce travail a commencé, et il est maintenant temps de passer de la préparation à l’action.